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VAR MATIN : "Vers un renouveau démocratique" à Barjols

En novembre, un désaccord concernant la location des salles communales aux associations met le feu aux poudres. Rien ne va plus entre la maire Cathy Venturino-Gabelle et son adjoint à la culture François Volpi. Ce dernier démissionne. Un tiers du conseil municipal (sept membres de la majorité et l’ensemble de l’opposition) suit le mouvement. Reste donc quinze élus à siéger au conseil. Les Barjolais n’ont pas le choix, il faut retourner aux urnes à seulement deux ans des municipales pour une élection partielle intégrale (1). Ils devront choisir entre deux listes: "Agir pour Barjols" menée par la maire sortante et "Aimer Barjols, ville d’avenir", menée par François Volpi.


Comment en est-on arrivé là?


Contrairement à ce qui a été relayé, ce n’est pas qu’une question de location de salles qui a entraîné ma démission. Ce n’est pas un caprice. C’est pour moi la goutte d’eau qui a fait déborder le vase. Il y a d’abord un dysfonctionnement de gouvernance, c’est-à-dire une centralisation absolue de la gouvernance autour d’une seule personne qui est madame le maire. Il y a aussi des dysfonctionnements entre les élus, dans les services: la machine de la collectivité était enrayée. La deuxième raison est un manque de vision sur le long terme. Malgré tous les outils institutionnels dont bénéficie Barjols, il n’y a pas de colonne vertébrale sur la direction à mener sur 10-15 ans. Je suis très attaché au territoire et convaincu du potentiel de Barjols. Je ne suis pas responsable de la situation actuelle, je ne suis pas un putschiste, comme j’ai pu le lire.

Dans quel état d’esprit êtes-vous?

Combatif! Déterminé. J’ai une très belle équipe soudée, représentative de la sociologie barjolaise.


Sur les réseaux sociaux, l’ancien maire, Benjamin Demirdjian, vous apporte son soutien. Qu’en pensez-vous?


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