Nous interrogeons la municipalité sur la pénurie de logements locatifs à Barjols.
Texte de la Question :
"En France, la construction destinée à l’habitat demeure l’une des principales causes de l’artificialisation des sols, surtout à la campagne. Les communes rurales ont consommé 68% des espaces naturels, agricoles ou forestiers entre 2011 et 2023, contre 7% pour les communes denses. L’objectif de zéro artificialisation nette (Zan), voté en 2021 et renforcé en 2023 - contraignant les territoires à leur périmètre déjà urbanisé -, va dans le bon sens mais peut inquiéter car en confrontation avec le Plan local d’urbanisme (PLU), le Schéma de cohérence territoriale (SCoT), les exigences de la Direction départementale des territoires et de la mer (DDTM), la délivrance des permis de construire se heurte à des complexités administratives importantes, enrayant le peu de constructibilité encore possible.
Concernant le bâti existant, ce dernier doit répondre à des cahiers des charges de plus en plus exigeants: demande de performance énergétique, réhabilitation urbaine … Force est de constater que si aucune politique de rénovation urbaine globale de l’habitat n’est engagée, c’est l’offre de logements locatifs qui pourrait s’amoindrir… En effet, à partir du 1er janvier 2025, tous les logements dont le diagnostic de performance énergétique (DPE) est de classe G (environ 600.000 logements) seront interdits à la location. Suivront en 2028 les appartements classés F et, en 2034, tous les logements avec la classe énergétique E.
Nous ne pouvons que saluer ces mesures, qui sont logiques et compréhensibles face aux enjeux actuels. Mais l’inquiétude demeure quant à ces modifications de grande ampleur auxquelles notre collectivité doit faire face. Alors que, selon l’INSEE, la part des logements vacants à Barjols en 2020 représente 15,2%. Et l’enjeux collectif doit permettre de garder des habitants et famille sur notre commune tout en encourageant des nouveaux à s’installer.
Ainsi, nous souhaitons savoir comment la municipalité compte répondre à la pénurie de logements locatifs."
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