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Question orale n°4: réfection des voies communales

Dernière mise à jour : 14 juin

A l'occasion du conseil municipal du 27 mars 2024, nous attirons l'attention de Madame le Maire sur la réfection des voies communales.


Texte de la Question :

"Le maire, est tenu d'édicter les mesures nécessaires à l'entretien convenable des voies communales, tout en sachant que « Les dépenses d'entretien des voies communales font partie des dépenses obligatoires mises à la charge des communes » (art. L 141-8 du code de la voirie routière). L'entretien de la voirie constitue une lourde charge pour la commune : iI s'agit de maintenir les qualités des différents ensembles de la voirie, pour assurer ses principales fonctions ; d’autant que la commune de Barjols présente en de nombreux points, une voirie communale dégradée.

Lors de la campagne durant les récentes élections municipales, Madame le Maire a annoncé le montant de 37 millions d’euros pour la réfection des voies communales. Entretenir nos routes signifie de les maintenir en bon état, tant sur la chaussée qu’au niveau des abords, et ainsi répondre aux attentes en matière de sécurité routière (piétons, voitures …). Il est possible d’envisager cet entretien soit par des interventions au coup par coup, soit en engageant un programme de prévention.

Ainsi, pourriez-vous nous informer quelle est la source du montant indiqué de 37 millions d’euros, si ce montant comprend les dotations de soutien à l’investissement des collectivités (DSIL, DETR …) ou d’éventuelles subventions de collectivités territoriales (Département) ?

La municipalité considère-t-elle comme prioritaire dans le programme d’investissement et de réfection de notre réseau routier communal d’organiser leur réfection par un échelonnement programmé des chantiers?

Si oui, un diagnostic affiné a-t-il été mené, afin de nous permettre d’évaluer le niveau de dégradation de chacune des voies communales ?"



Considérant que le nombre de questions orales était atteint pour le conseil municipal du 27 mars 2024, Madame le Maire ajourna la question au conseil municipal du 10 avril 2024. Réponse de Madame le Maire:


Votre première question c'est de vous informer: quelle est la source du montant de 37 millions d'euros de rénovations des chemins communaux. Donc, j'en ai fait la démonstration lors de la campagne électorale, c'est un simple calcul mathématique puisque le prix de l'enrobé est entre 150 et 200 euros le mètre carré. Aujourd'hui c'est même au-delà de 200 euros. C'est simple, je vous prie de prendre votre calculette, c'est simple, on met le prix le plus bas, 150 euros. On le multiplie par 4 car une voie fait en moyenne 4 mètres. Alors, vous allez me dire qu'il y a des voies qui font 3 mètres. Oui, mais il y a des voies qui font aussi 6 mètres. Donc on fait une moyenne de quatre mètres par voie. Ce qui fait 600 euros. Et on a 62 kilomètres de voies. Donc çà fait 62000 mètres, donc vous multipliez. 37 millions d'euros est un arrondi bas. Tout simplement, c'est mathématique. Après, çà c'est le prix de l'enrobé. Si on veut faire des chemins, c'est ce prix là. Evidemment il y a des chemins, on va pas mettre de l'enrobé rouge. Je ne sais pas comment çà s'appelle, l'enrobé bicouche. Monsieur Jacques CUCCHI intervient : Un enrobé bicouche à chaud sur une épaisseur de 8 cm, çà coute 150 euros le mètre carré. Monsieur Thierry JOURD'HEUIL demande: Sans reprise de structure ? Monsieur Jacques CUCCHI répond: Sans reprise de structure. Madame le Maire continue: Il y a des chemin où il y a des reprises de structure, et là c'est beaucoup plus cher. Donc en moyenne, çà donnerait çà. Donc vous comprendrez bien que sur un plan pluriannuel, il faut pas mal d'années pour refaire tous les chemins dans les règles de l'art. Donc on fait sur certains chemins, avec un peu du cache misère, en bouchant les trous avec de l'enrobé à froid.
Ensuite votre deuxième question, c'est de savoir comprend des dotations de soutien à l’investissement des collectivités ou d’éventuelles subventions de collectivités territoriales. Bah en fait c'est ce qu'on aimerait, c'est ce que toutes les mairies de France aimeraient qu'il y ait du soutien. C'est la seule chose qui n'est pas subventionnée. Fut un temps, le Département donnait un petit peu. Mais plus du tout. Et plus depuis de nombreuses années. Donc en fait ce n'est pas subventionné, c'est la seule chose qui reste à l'entière charge des citoyens. Donc vous comprendrez la difficulté à refaire la voierie.
Ensuite, vous me demandez si la municipalité considère comme prioritaire dans le programme d’investissement et de réfection de notre réseau routier communal d’organiser leur réfection par un échelonnement programmé des chantiers. Oui et je pense qu'on l'a déjà prouvé que c'était prioritaire puisqu'on a augmenté le montant dans le budget prévisionnel et nous avons toujours consommé le budget chemin. Nous avons augmenté le budget en général de l'ordre de 80 000 à 90 000 euros. Avant c'était 50 000 à 70 000 euros. Donc je pense que çà prouve notre volonté comme prioritaire la réfection du réseau routier.
Ensuite vous me demandez si un diagnostic affiné a-t-il été mené, afin de nous permettre d’évaluer le niveau de dégradation de chacune des voies communales. Au vue du montant des diagnostics, on s'en passe. Je pense que nous avons des riverains qui nous appellent suffisamment pour savoir que les chemins sont abimés. En fait par le retour des riverains et du service technique sur l'ensemble des voies. En fait, nous avons commencé par le plus abimé et le plus habité. Parce qu'un chemin peut être abimé, plus qu'un autre. Mais s'il n'y a qu'un ou deux habitants et de l'autre côté il y a 20 maisons, on va faire en priorité là où il y a 20 passages plutôt que deux. C'est simplement du bon sens, il n'y a pas besoin d'étude onéreuse qui viendrait grever le budget que nous avons augmenté pour faire la réfection des chemins pour pouvoir faire une étude. On sait alerter et on sait s'attacher les services de personnes compétentes ( cabinet d'étude ou personnes qui peuvent nous accompagner) lorsqu'on constate qu'il y a un risque d'affaissement des sols ou de voiries. Et uniquement dans ce cas là. Car si on voulait faire un audit sur toutes les voieries. Parce que si on devait le faire sur tous les chemins, çà nous couterait extrêmement cher. Donc on va épargner l'argent public auquel on est attaché pour l'utiliser à bon escient. Donc voilà pour la question orale n°4."

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